AU ROYAUME DE L'EUROPE, LE REAL EST ROI







On voulait nous vendre la Juventus comme une super equipe, une équipe avec une ligne de défense infranchissable, un milieu de terrain qui ne souhaite pas la bienvenue aux visiteurs indésirables, une ligne d'attaque qui n'a rien a envier a une horde de loups. J'ai failli y croire au début du match. La vieille dame semble-t-il a touché de son souffle magique Dybala et compagnie durant les 45 premières minutes. Mandzukic a répondu à CR7 avec une volée magistrale, 7 minutes après que celui ci eut inscrit son 11eme but en cette édition de LDC. La Juventus se sentait à son aise et gérait le match comme bon lui semblait. Isco, titulaire aujourd'hui en remplacement de Gareth Bale, jouait en position de 10. C'était justement la ou ca ne marchait pas; dans cette zone du terrain la juve normalement controle le trafic de manière impeccable. La BBC (Barzagli, Bonucci, Chielinni) accomplissait sa tache avec la précision d'une montre suisse, soit tu passes, soit le ballon passe mais jamais les deux. Les ordres du Généralissime Allegri étaient suivis à la lettre.

En deuxième période, le son de la musique est passee du Rock and Roll au Smooth Jazz. Kroos a repris son role de metronome, Modric celui du violoniste, Casemiro celui du percussioniste qui frappe la balle et les adversaires avec une discipline militaire. Son missile sol-sol sur le deuxième but ferait beaucoup d'envieux au Pentagone. Isco passait d'une aile a l'autre et essayait de mettre en orbite Marcelo et Carvajal. Cristiano et Benzema sortaient de temps en temps de la zone de definition pour peupler un peu plus la salle des machines et aider dans l'élaboration du jeu, créer l'effet de surprise en se remettant dans la zone de 9 sans que Dani Alves (quelle grande gueule celui-ci) et ses acolytes ne s'en rendent compte, d'où le 2eme but de CR7 et 3eme du Real. Le 4eme but, signé Marco Asensio n'était autre que la consécration du jeune prodige et une cruauté insupportable pour les turinois.

Buffon. Je suis désolé de voir un si grand gardien de but, probablement le meilleur de l'histoire, partir sans lever une LDC, et aussi de constater son rêve de gagner un ballon d'or se dissiper.




Aujourd'hui je ne parlerai pas de ce que fait le génie de Madeira sur le terrain de foot. Ce n'est devenu que trop lassant pour moi de chanter ses prouesses. Rien a dire d'un joueur pour qui le sublime n'est qu'ordinaire.




Jean Richard Bastien

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