AAAAAANNNNNNDDDDDD, CUT!
J’aurais bien voulu pouvoir utiliser des envolées
poétiques pour vous décrire la ville de Paris, faire un portrait chaleureux et
pervers de l’élégance de ses dames, parler de philosophie et discuter de
certaines idées qui nous viennent de cette ville connue comme la métropole du
genre humain. Malheureusement, je ne suis pas Victor Hugo ni aucun de ces
lyriques éloquents dont nous parle l’histoire.
Je me contenterai de dire ceci : La comédie a finalement pris fin. Neymar
Jr a laissé le FC Barcelone pour le glamour de la ville des lumières, non sans impondérables,
il faut le dire. Papa Neymar, le grand dramaturge et architecte de cette farce,
dont souffrent certains de mes proches amis, a commencé à se faire sentir il y
a quelques mois au moment de la signature de la prolongation du contrat de son fils.
Il a mis comme condition, que le FC Barcelone le paye a lui comme prime de renouvellement, la très petite
somme de cinquante millions d’euros bruts (ce qui serait vingt-six millions
nets), a raison de 10 millions par année pour les cinq ans qu’allait durer le
contrat de son fils. Et malgré la rupture du contrat, via le paiement de la
clause libératoire, le cancre veut toujours qu’on lui paye le reste. Pis
encore, LaLiga, l’organisme régulateur du championnat espagnol n’a pas voulu
recevoir le fameux chèque des 222 millions d’euros, argumentant que le PSG ne
respecte pas les règles du fair play financier imposées par l’UEFA. Les avocats
de Neymar se sont donc vus obligés de déposer le chèque directement dans les
bureaux du FC Barcelone.
La principale raison
du divorce. Neymar
veut être le leader d’un projet sportif. Il veut être celui autour duquel le
projet se construit. Celui qui n’a pas l’obligation de courir 40 mètres en arrière
pour défendre. Celui qui a la responsabilité des pénaltys ; des coups
francs directs et indirects ; des corners ; du dernier lancer dans
une séance de tirs au but et être le glorieux libérateur de son équipe. Sorry
Neyney, il n’y a pas de place pour deux rois en Catalogne.
Piqué a dit se queda, les Da Silva (Neymar père
et fils) ont dit nos vamos. Heureusement pour eux, ils ne sont pas repartis bredouille.
Jean Richard Bastien
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